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Station 5 : Remords et réconfort

« Je t'aime quand même! » Après la violence vient les remords. Les actes violents sont souvent justifiés par des circonstances extérieures : stress, problèmes financiers ou professionnels, jalousie ou alcool.

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 Ça ne se reproduira plus jamais 
 J'ai perdu le contrôle, mais c'est parce que je t'aime tellement 
 Je suis vraiment désolé, mais tu m'as simplement provoqué 
 C'était le stress, je ne suis pas comme ça normalement, crois-moi

La personne violente agit de manière particulièrement affectueuse, s'excuse, montre de grands remords et promet de changer. Les victimes retrouvent alors de l'espoir. On a l'impression que tout va redevenir comme avant – jusqu'à ce que le cycle se répète.

Dans une relation violente, il y a un va-et-vient entre des phases de violence, de réconciliation, de remords et de nouvelle escalade. Malheureusement, la violence n'est souvent pas un incident isolé : avec le temps, les intervalles entre les incidents se raccourcissent et la violence devient plus grave.

Ce cycle de violence, de remords et de réconciliation, aussi appelé spirale de la violence, rend difficile pour les victimes de se détacher de la relation. C'est particulièrement compliqué, car avec les remords survient également une phase dite de « la phase de honeymoon », où l'amour et l'espoir de changement renaissent.

Une séparation est souvent difficile, car beaucoup prennent conscience de leur situation difficile trop tard. Les schémas de violence se développent lentement et, surtout, la violence émotionnelle est difficile à reconnaître.

Il est donc essentiel de connaître les signes d'alerte.

Continuer vers la Station 6 : Reconnaître les signes d'alerte.

Tu es à Bern ? La Station 6 est également sur place : Arrêt de tramway Luisenstrasse.

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